Catherine Potel* partage ses réflexions sur l’articulation entre les besoins thérapeutiques individuels et collectifs des adolescents, illustrées par des souvenirs cliniques marquants. Un véritable voyage au cœur des enjeux thérapeutiques des groupes de relaxation, qui incite à repenser la place de ces dispositifs dans les soins psychiatriques.
Dans le cadre des institutions psychiatriques pour adolescents, la thérapie de groupe occupe une place privilégiée, notamment avec des médiations variées telles que la relaxation. À l’inverse, en milieu ambulatoire, la thérapie individuelle est souvent la norme.
Pourquoi ces pratiques diffèrent elles en fonction du cadre thérapeutique ?
L’article de Catherine Potel s’appuie sur une expérience clinique riche, mettant en lumière les effets thérapeutiques spécifiques du groupe chez les adolescents. Il met en lumière l’importance du groupe de relaxation qui permet à ces jeunes, souvent en quête d’identité et confrontés à des défis émotionnels, d’expérimenter un cadre contenant, où la relation aux pairs est structurante. Le groupe agit comme un espace de régulation des émotions et des distances relationnelles, facilitant l’expression des conflits, la gestion de l’agressivité et la découverte de soi en présence des autres.
Lire l’article Catherine Potel, Adolescence et relaxation : le groupe, un contenant thérapeutique privilégié à l’adolescence, Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe 53
*Catherine Potel est psychomotricienne et psychothérapeute en relaxation